vendredi 27 juillet 2012

Il fait beau aujourd'hui tu ne trouves pas? Semaine du 27 juillet

Cette semaine dans ce billet du mercredi (sic), des superpouvoirs, des référénces aux années 90 et un faux retour d'Alien. Muchos (bavos) besos.


Alphas est revenue sur nos écrans cette semaine : pour les mordus de science fiction complètement frustrés que nous sommes, c'est une très bonne nouvelle. La série n'a rien de trop prétentieux, partant d'un postulat très classique : "et s'il existait des êtres humains avec des capacités spéciales?". Et si on pouvait plier, rouler et tordre notre appréhension scientifique du monde pour expliquer qu'untel puisse toujours viser juste, qu'untel sache persuader n'importe qui de faire n'importe quoi, qu'untel soit hypersensible...Ces gens spéciaux sont partout, ils s'ignorent parfois et un homme s'est mis en tête de les retrouver tous, afin de les aider à accepter leur don -et de les mettre hors d'état de nuire lorsqu'ils ont fait les mauvais choix de vie. Cet homme est un charmant papy féru de yoga nommé Lee Rosen, doté de sa petite histoire personnelle accrocheuse, qui permet à la saison 1 de développer des enjeux sympathiques. L'arrivée de la saison deux fait vraiment plaisir, en dépit du fait que toute série de SF finit par manquer de courage et qu'Alphas n'échappe déjà pas à la règle. En effet, la saison une plantait savamment le décor pour s'achever sur un épisode particulièrement intéressant : les enjeux de l'histoire étaient posés à plat et le contexte réellement remis en cause. Un vrai challenge en somme, ce qui n'est pas pour nous déplaire; toutefois, et cela n'a rien de particulièrement étonnant, la saison deux démarre en sous régime tandis que les scénaristes font très nettement machine arrière. Quoiqu'il en soit, cette petite déception ne suffit pas à déclencher notre animosité d'autant que cet épisode était agréable : Alphas concentre toujours des héros toujours charismatiques, un casting efficace, une petite histoire de complot sexy, voilà, j'ai envie de dire youpi.

The Sentinel a bien changé! Ouais, Alphas gère bien son côté plaisir des yeux.

Political Animals




"Hyaaiiiiiiiigggiiaggga
-Grraaaaaaaaagrgrgrgraaaa.
-Hyyahayhayhiiiiua
-Grrrr....graa..grrrr...
-Hyahayhyaaaaa...y?
-Grrr, graarrg ...
-Hyahayayya <3<3
-Grrrrr -_- "


Cette scène d'amour passionnée, passionnelle et émouvante aurait pu être une scène extraite de Political Animals, la nouvelle mini-série de Sigourney Weather mais il n'en est rien. En dehors du fait qu'on découvre qu'une femme de 62 ans à la télé sans botox ça existe -et c'est bien - , Politicals Animals met en scène les frasques de la famille Barrish-Hammond avec à sa tête Elaine, incarnée par celle qui n'était pas le huitième passager, secrétaire d'état à la défense. Ainsi, au delà des ambitions politiques d'Elaine c'est sa famille et leurs péripéties qui  structurent l'épisode premier. 






Si l'on devait décrire la tribut Hammond en quelques mots, on n'hésiterait pas à la comparer à celle de Dirty Sexy Money version crédible. Un mari volage et échappé des années 60, un fils aîné bien rangé comme il faut, un fils benjamin homosexuel et narco-addict, une belle fille anorexique et une mère alcoolique bref Dallas en version moins pitoyable. Le personnage de Elaine quant à lui s'avère être un mélange savant entre celui de Laura Roslin et celui de Norah Walker, un être efficace, aimant qui fait un peu peur quand même. Political Animals s'avère être un drama familial -un peu politique- agréable, surtout avec un cocktail et une piscine, à regarder, en cet été 2012. 









W.




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