mercredi 19 septembre 2012

Pour la rentrée on fait pas nos sucrés - Petit guide du spectateur en eaux troubles


Bonsoir! En ce magnifique mercredi, nous vous proposons de regarder d'un peu plus près la rentrée des séries, en lieu et place de notre si fameux et reconnu "Il fait beau aujourd'hui tu ne trouves pas ?". Au milieu des cinq mille shows qui sont à votre disposition via la magie d'internet, comment faire pour choisir son camp? Que regarder? Pas d'inquiétude les poulets, Chats en série est là pour vous sortir de la panade avec un petit classement binaire sympathique : ce qu'il ne faut pas s'infliger et ce qu'il faut absolument regarder. Cette semaine, notre penchant naturel pour le sordide nous incite à démarrer avec le fond, du fond, du fond du seau au fond du puits de mélasse : le pire des séries américaines de la rentrée, c'est maintenant.

1 - Juste NUL
Mike and Molly
- Loin de moi de faire de la ségrégation anti-obèses mais regarder un épisode de Mike & Molly me donne quand même envie d'aller bruler quelques Burger King. Cette série, censée à l'origine se positionner loin de clichés et blagues sur le surpoid, selon son créateur, s'impose comme une grosse daube continuelle, presque aussi gros que l'objet de son sujet. Il faut cesser de faire des sitcoms sur des familles dont les ressorts comiques sont qu'ils ne sont pas considérées dans la norme c'est à a dire ni anorexique, ni créationniste, ni mutil-millionnaires, ni blanc.






Last Man Standing
- On se souvient, l'an dernier, à peu près à la même époque, avoir souffert devant cette daube aux relents machistes épouvantables. Cette année, non seulement on ne rit toujours pas, mais je dirais même qu'on ne rit plus...Arrêtez avec Last Man Standing, ou ça va saigner.








2 - VIOLENTES déceptions
Private Practice


- Addison Shepherd a définitivement perdu son super pouvoir, celui de sauver une série complètement inintéressante par ailleurs. Oui, Kate Walsh vieillit, s'ennuie sanglée dans ses robes de haute couture, déprime face à ses sacs de luxe, vient travailler avec une toute timide envie de le faire et nous, on le ressent. Si, comme moi, la dernière saison de Private Practice vous a navré pour une décade, envoyez donc un courrier de protestation à ABC pour un recyclage immédiat de Kate Walsh avant qu'elle ne dépérisse tout à fait dans cette série miteuse. Voilà.


Bones
- Ah, Bones...Yuk, notre fidèle lectrice, pourrait je pense vous en parler mieux que moi : elle a depuis peu renoncé à brûler ses dvd des premières saisons, elle n'en a plus la force depuis qu'elle a regardé le premier épisode de la saison sept. Je suis moi même fort à la bourre, je ne l'ai pas vu ; avouons immédiatement que je ne me suis pas précipitée pour le visionner à l'heure de sa sortie sur les plateformes légales de téléchargement et/ou diffusion (sic), dans la mesure où le dernier épisode de la saison six a attaqué mon sens commun à grands coups de savates à clous...Vraiment, si vous passez par là, je ne saurais trop vous conseiller de renoncer à Bones, une bonne fois pour toutes.


3 - La MORT
The Vampire Diaries
- On ne présente plus ce fameux "teen drama 2.0", celui qui allait supplanter Buffy dans nos coeurs, celui qui révolutionne les ambitions et les moeurs adolescentes avec son clair message "picolez, baisez, mordez-vous les cous et portez de la lingerie de luxe à 14 ans". En vrai, The Vampire Diaries ne présente guère qu'un intérêt : mater Ian Somerhalder et Nina Dobrev sans que personne ne nous traite de gros pervers. Quant à tout intérêt scénaristique, toute qualité d'écriture...Non, vraiment, rien de tout ça et pompon de la fieffée pomponnette, le final de la saison précédente est vraiment l'épisode le plus nul d'entre tous les épisodes nuls de cette série. Quand même, quoi!






Whitney
- Avant d'en finir avec ce pugilat pour séries, il faut bien toucher deux mots de Whitney, qui a vraiment sa place dans un petit récapitulatif des calamités audiovisuelles polluant nos écrans et nos cerveaux ces temps-ci. Whitney, son mec, son poisson rouge, ses problèmes de cul et son cynisme de trentenaire inadaptée, vous savez quoi? Ils peuvent crever. Sérieusement, tout le monde s'en fout! Je ne comprendrai jamais pourquoi quelques millions d'américains s'abrutissent devant cette sitcom chaque semaine...






Au delà de simplement vouloir déverser notre fiel hebdomadaire, ce guide de navigation intergalactique des séries les plus mauvaises, vous permet d'éviter de vous suicider en déclenchant par mégarde un épisode de ces infamies. Suivra, sous-peu, la semaine prochaine pour ne rien vous cacher, un guide des must-see.

W., déteste les enfants

N., déteste les constats, les ruptures de contrats




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