mercredi 3 octobre 2012

Pour la rentrée on fait pas nos sucrés - Une reprise sur les chapeaux de roues

En ce charmant mercredi pluvieux, N. est malheureusement occupé à passer un odieux CAPES blanc tandis que je tiens, tant bien que mal, l'accueil de la Mairie qui subventionne mes fins de mois. En dépit de ces impondérables, il faut bien alimenter cette petite chronique hebdomadaire : j'ai donc décidé aujourd'hui de vous toucher quelques mots au sujet de deux séries qui ont fait leur rentrée récemment. Contrairement à beaucoup d'autres, elles y ont réussi.

New Girl 

Frais, mignon et terriblement drôle, New Girl était un peu l'enchantement "comédie" de l'an passé ; personnellement, je suis peu sensible aux sitcoms et celle-ci m'a réellement satisfaite. J'ai manqué deux ou trois apoplexies en regardant, ce qui est plutôt bon signe ; de plus, j'étais très contente de regarder chaque semaine la frimousse de Zooey Deschanel -clairement ce qu'il se fait de mieux en petit gabarit.

Du coup, la saison deux m'inquiétait pour deux raisons : 
1) Les sitcoms avec quatre protagonistes, on sait ce qui leur arrive, hein
2 Ceci : 
Enfer, damnation, petit bonhomme en mousse, Zooey Deschanel s'est pointée aux Teen Choice Awards avec la face complètement bouffie! Un tel massacre ne pouvait avoir eu lieu, c'était impossible, j'étais mortifiée.

Heureusement, New Girl a repris, j'ai tout vu, j'ai ri comme un pingouin : aucun signe de la lassitude qui me posait problème, l'écriture et le casting sont bien trop efficace pour ça. Et ma favorite est toujours, toujours, toujours aussi jolie, alors ça va.


Revenge

Eh oui, Chats en série ne se refait pas : si on aime Treme, on regarde aussi Revenge en mangeant des cookies et en ricanant bien fort.
Petit rappel. Revenge, c'est l'histoire d'Amanda Clarke, dont le papa a été condamné à perpétuité quand elle avait 10 ans pour TERRORISME  Âgée de 20 ans désormais, elle usurpe l'identité de sa camarade de cellule en juvie pour retourner dans les Hamptons où elle vivait étant enfant. Armée de sa garde robe, de ses regards massacrants et de la tonne de fric dont elle vient d'hériter, elle part en vendetta contre la plupart des habitants des Hamptons : son père, qui vient de mourir, lui a laissé des journaux intimes dans lesquels il raconte qu'il a été victime d'un complot de la part de ces gens qu'il considérait comme ses amis. Revenge, c'est donc un savant mélange de Sunset Beach, Gossip Girl et toutes ces séries où les gens sont étouffés par du fric, du mystère, des gros plans, du fric encore un peu.
J'adore!
Revenge a grandi au cours de sa saison 1, celle qui au début me filait des torsions d'estomac très régulièrement -j'avoue, je ne regardais que pour écrire un super "Ma TV va craquer" à la fin- est devenue au fil des épisodes une véritable drogue. Les cent rebondissements toutes les dix minutes sont assez efficaces et on sent que les scénaristes s'en donnent à coeur joie de leur côté : par bien des aspects, Revenge ressemble donc à la défunte Ringer que nous pleurons encore.
La saison deux démarre ainsi à fond les manettes, ce qui n'est pas surprenant mais fait quand même plaisir. La série n'est certainement pas essoufflée par une première saison loin d'être avare en évènements : qu'on se rassure, Amanda Clarke sera encore là pour escalader des falaises, allumer des incendies, casser la binette à des types et défiler en haute couture à chaque fin d'épisode. Le top, quoi.


Sinon, incessamment sous peu, je reviendrais vous parler de quelques séries merveilleuses que les chaînes américaines ont eu la gentillesse de nous offrir cette année. Préparez les mouchoirs.


W.



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